Dans une dizaine de jours, ce sera la "Grande Finale" ou simplement le championnat du Monde en ce qui concerne le paratriathlon. On va être nombreux à se retrouver du côté de Hyde Park à Londres sur le site des Jeux. Depuis début avril je me suis remis pleinement dans le triple effort et je m'aperçois au fil des semaines que j'adore toujours ça et c'est tant mieux!
Si cette envie de faire du triathlon est de nouveau là, c'est grâce à l'objectif paralympique que j'ai pu me fixer à l'horizon 2016, mais c'est aussi sûrement parce que je suis resté plus ou moins 8 saisons sans réellement m'entraîner avec le triple effort en tête. Le fait que la FFTri ait complètement pris en main ce projet "Rio 2016 paratri", qu'elle mette tout en œuvre pour que nous puissions performer et que Nico Becker, le cadre technique qui conduit cette mission le fasse avec cœur, cela a aussi largement contribué à me redonner l'envie!
Bref, depuis le triathlon de New-York le 14 juillet dernier, je n'ai participé qu'à un seul triathlon, l'épreuve S de Saint-Bonnet de Tronçais samedi dernier, épreuve qui venait en clôture du stage que nous avions fait au CREPS de Bourges avec l'Equipe de France de paratriathlon. Durant la semaine, nous avions fait du bon boulot, dans les 3 disciplines et tout cela dans la bonne humeur, ce qui me paraît être un ingrédient incontournable pour faire du travail de qualité. Si je devais retenir une seule séance de ce stage, ce serait les 6x1000 réalisés en CàP derrière le coach : ça allait vite pour moi mais ça semblait facile! Malgré la fatigue, je remporte samedi le triathlon, ma 1ère victoire de la saison, ce qui est toujours bon à prendre et qui montre que nous sommes sur la bonne voie.
D'ici à l'épreuve londonienne, je participerai à un contre-la-montre de 32km à proximité de la maison samedi prochain histoire de bien faire tourner les jambes. Je m'en irai ensuite en terre britannique avec l'envie de bien faire et de mieux faire qu'aux derniers championnats d'Europe, c'est-à-dire de ne pas me noyer dans l'eau et de ne pas ensuite goûter au goudron à vélo…
Crédit photo Nico Becker
